Alors que Peugeot et Opel ont déjà renouvelé leur gamme de SUV compacts, Citroën patientera jusqu’à l’an prochain, mais dévoile déjà le remplaçant du C5 Aircross dans ses grandes lignes.
Chez Stellantis, pour râtisser large sur ce segment très convoité, on décline ses crossovers de milieu de gamme selon plusieurs gabarits, du Peugeot 3008 (4,54 m) au 5008 (4,79 m) en passant par l'Opel Grandland (4,65m). Dès lors, on était en droit d’imaginer, courant 2025, la survenue d’un Citroën C5 Aircross évoluant aux alentours de 4,60 m ou 4,70 m. Il n’en sera rien, à priori, dans la mesure où l’étude qui le préfigure au salon de Paris cale sa stature sur celle du cousin germanique. Si, du concept à sa concrétisation en série, ses mensurations sont susceptibles d’évoluer, elles ne devraient s’en éloigner outrageusement.
4,65 m, c’est tout de même 15 cm de plus que l’actuel crossover des Chevrons, et cela aurait pu laisser augurer l’adaptation de deux places supplémentaires dans son coffre, afin d’en faire un 7 places. Que nenni, cette seconde génération devrait là encore hériter l’architecture intérieure du Grandland. Pour se distinguer de ce dernier, il devrait opter pour un positionnement meilleur marché, à l’image de celui engagé par les récentes C3 et C3 Aircross.
Reste à savoir s’il sera capable de rivaliser avec les tarifs du nouveau Dacia Bigster, également révélé lors de ce Mondial de l’auto 2024. On peut en douter sachant que ce nouveau C5 Aircross s’en remettra à la plate-forme dernier cri STLA Medium qui lui vaudra de bénéficier des motorisations étrennées par ses alter ego du Lion et du Blitz, à savoir une entrée de gamme hybride 48V de 136 ch, une variante rechargeable cumulant 195 ch, et surtout des blocs full-électriques démarrant leur niveau de puissance à 210 ch. Le nouvel Opel Grandland étant proposé dès 36 600 €, on imagine mal son homologue des Chevrons sous la barre des 32 000 ou 33 000 €, malgré toute la bonne volonté de ses ingénieurs pour réduire sa dotation (finition, équipements) à “l’essentiel”.
Côté style, le designer en chef belge Pierre Leclercq décline les thèmes qui lui furent chers sur le concept Oli, depuis peu adoptés par les nouvelle C3 et C3 Aircross. Autour du nouveau logo de la marque, les signatures lumineuses jouent l’horizontalité, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, tandis que la carrosserie multiplie les arêtes pour trancher avec la douceur des galbes de l’actuel C5 Aircross. Lorsque le modèle de série démarrera sa production à Rennes, l’an prochain, gageons qu’il allégera l’aspect caricatural de certains détails stylistiques, et reviendra à ses solutions techniques moins onéreuses, en revenant par exemple à des poignées de portières classiques. Pour l’heure, aucune date de révélation officielle n’a été communiquée.
Alors que Peugeot et Opel ont déjà renouvelé leur gamme de SUV compacts, Citroën patientera jusqu’à l’an prochain, mais dévoile déjà le remplaçant du C5 Aircross dans ses grandes lignes.
