Ainsi, la rapporteure publique s'est penchée sur le cas de l'A69 et sur ses autorisations de chantier. Des agréments que cette magistrate indépendante songe à révoquer, en se prononçant contre ces derniers. Elle détaillait son point de vue, dans des propos rapportés par Midi-Libre.
Ainsi, elle demandait "l'annulation dans leur intégralité des autorisations environnementales", concernant l'autoroute Toulouse-Castres. Car il n'y a, selon elle, pas de "raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM)" justifiant sa construction. Effectivement, la rapporteure jugeait "excessif" d'invoquer une "véritable situation d'enclavement" du sud du Tarn. Les habitants apprécieront.
Et l'avocat d'Atosca, concessionnaire de l'A69 en charge des travaux, de répliquer : "On ne se rend pas compte de la dépendance des habitants périurbains à la voiture", rappelait-il. Abandonner l'A69 reviendrait donc à "enterrer toute possibilité d'amélioration de la desserte" du sud tarnais. Un désenclavement mis en avant par les politiques pro-A69, notamment.
La route gratuite dégradée
La rapporteure soulevait aussi un autre point : celui de l'éventuelle "dégradation" de la route gratuite. Effectivement, les contournements, aujourd'hui gratuits, de certains bourgs comme Soual ou Puylaurens, seraient intégrés dans l'A69. La route gratuite passerait donc par ces bourgs tarnais. Ce qui gêne la rapporteure.
En attendant, la décision de justice n'est pas encore connue. Le tribunal administratif de Toulouse rendra son verdict d'ici à une quinzaine de jours. Reste à voir ce que cela donnera et les conséquences qui pourraient en découler. Les opposants à l'A69 pourraient ne pas manquer de nouvelles manifestations sur la zone des travaux.
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Pour résumer
C'est un retournement spectaculaire de situation qui pourrait s'amorcer, concernant le projet d'autoroute A69. Ce lundi 25 novembre, l'examen du dossier par la tribunal administratif de Toulouse a mené à un changement de ton.