La voiture électrique pas chère, c'est possible à cette condition selon le patron de Stellantis

Carlos Tavares veut de la stabilité dans les règles de la transition vers l'électrique pour mieux s'y adapter
Carlos Tavares veut de la stabilité dans les règles de la transition vers l'électrique pour mieux s'y adapterCredit Photo - Stellantis
Le 20/11/2024

Offrir une mobilité électrique développée et pas chère, c'est possible selon Carlos Tavares. Le patron de Stellantis réclame toutefois une chose : de la stabilité dans les règlements décidés par les pouvoirs publics, afin de pouvoir travailler au mieux.

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Le monde de l'automobile est en profonde mutation, ces dernières années. Une mue initiée par les pouvoirs publics, afin de faire la promotion de l'électrique. Malheureusement, cela reste souvent maladroit, avec des règlements instables qui pénalisent les constructeurs. De quoi les empêcher de travailler et de diminuer les coûts autant qu'ils le pourraient.

Raison pour laquelle Carlos Tavares appelle les pouvoirs publics à plus de stabilité. Le patron de Stellantis s'est exprimé à ce sujet lors d'une visite à l'usine de Rennes du groupe qu'il dirige. Lui veut s'adapter pour faire baisser les coûts. Il réclame de la stabilité règlementaire pour cela, dans des propos rapportés par 20 Minutes :

"Cela fait des années qu’on répète que la mobilité zéro émission est plus coûteuse. Sachant que les consommateurs veulent acheter de l’électrique au prix du thermique, il nous faut donc redoubler d’efforts pour réduire les coûts."

"C’est pour cela que l’on a investi partout en Europe, il faut maintenant utiliser tous ces outils. Quant à la question de la réglementation, on ne demande pas de la changer. On demande juste de la stabilité pour nous permettre de travailler en profondeur. Et s’il y a des changements, et bien on s’adaptera."

L'adaptation partout dans le monde pour Stellantis

Des propos qui font écho à ceux lancés dans le même temps, suite à l'élection de Donald Trump. Le nouveau président américain est anti-voitures électriques, technologie qu'il qualifiait récemment d'"arnaque". Il pourrait notamment revenir sur les aides à l'achat ou renforcer les taxes à l'importation de ces véhicules.

Des actions qui pourraient avantager Tesla, constructeur américain déjà bien en place sur le marché des VE. Une firme dont le Trump est proche, car grand ami d'Elon Musk, l'un de ses nouveaux ministres. Cela pénaliserait en revanche les autres grands groupes, comme Stellantis. Pas de quoi alarmer son patron, qui compte sur l'adaptabilité et la flexibilité de son entreprise :

"On va respectueusement attendre que M. Trump prenne les décisions qu’il juge bonnes pour son pays, puis nous nous adapterons à ce contexte." "Il y a aux Etats-Unis des sensibilités très différentes, ne serait-ce que géographiques, dans les différents Etats sur la question de l'environnement."

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Pour résumer

Offrir une mobilité électrique développée et pas chère, c'est possible selon Carlos Tavares. Le patron de Stellantis réclame toutefois une chose : de la stabilité dans les règlements décidés par les pouvoirs publics, afin de pouvoir travailler au mieux.

Rédacteur

Sylvain Gauthier
Par Sylvain Gauthier
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