Mercedes Classe E break : à bord de la nouvelle génération

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Mercedes Classe E break : à bord de la nouvelle génération+16

Credit Photo - Mercedes Classe E break (2023)

Le 20/06/2023

Juste après avoir présenté la berline, Mercedes dévoile la variante break de la nouvelle Classe E. Découverte en studio du déménageur allemand avant sa commercialisation à l’automne.

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Deux mois après avoir présenté la nouvelle Classe E dans sa déclinaison berline, Mercedes dévoile la variante break. Une carrosserie encore appréciée en Europe qui reprend, sans surprise, la même recette avec un style modernisé et plus dynamique, des moteurs encore plus efficients et de nouveaux équipements technologiques.
La face avant du nouveau break Classe E est identique à la berline “W214”, avec un masque noir autour de la calandre évoquant les modèles électrique “EQ” de la marque. La calandre est toujours disponible en deux styles : moderne avec un gros logo central, des inserts chromés et des petites étoiles argentées en relief ou “à l’ancienne” avec des lames horizontales et un petit emblème de capot. Quel que soit son style, la grille peut être rétroéclairée en option, de façon plus discrète que chez BMW. Les phares à LED (de série) adoptent la nouvelle signature lumineuse à double sourcil issue de la berline. A l’arrière, le break reprend aussi à son compte la nouvelle signature à deux étoiles introduite par la berline.

Plus dynamique mais toujours pratique

Le profil est plus dynamique que l’ancienne génération de Classe E break, avec un toit légèrement plus plongeant et une lunette arrière inclinée. En revanche, les dimensions sont quasi identiques. Le break mesure 4,95 m de long et 1,47 m de haut, comme la berline et l’ancienne génération du break, pour 1,88 m de large (+ 3 cm). L’empattement est allongé de 2 cm (2,96 m) pour gagner en espace à bord, tandis que la largeur aux coudes gagne 2,5 cm pour les passagers arrière.

Les aspects pratiques sont conservés, avec une ouverture de coffre maximisée malgré une petite marche et un hayon électrique de série. La soute est mieux aménagée, notamment dans la version hybride rechargeable qui n’a plus de marche imposante au centre du coffre pour y loger le pack de batteries. Désormais, le volume atteint 615 litres de série, ou 1 830 l lorsque la banquette arrière 40/20/40 est rabattue. En hybride rechargeable, les valeurs chutent à 460 l ou 1 675 l. Mais le volume est plus que correct et l’accès et le chargement sont aisés grâce aux formes bien carrées.
La Classe E break bénéficie d’un système d’attelage amovible électriquement, permettant de tracter une petite remorque non freinée de 750 kg ou bien une caravane plus imposante jusqu’à 2 100 kg. Des vélos électriques peuvent également être transportés grâce à une charge verticale allant jusqu’à 84 kg.

De la techno en veux-tu en voilà

A bord, le break Classe E reprend sans surprise le nouvel aménagement de la berline présentée fin avril. On retrouve donc le “Superscreen” optionnel, avec un grand écran central de 14,5 pouces se prolongeant face au passager avec une seconde dalle tactile, utilisable pour regarder du contenu vidéo par exemple. Sans l’écran passager, c’est un grand insert décoratif (bois, faux carbone…) qui vient se placer face au passager et sur la console centrale, l’écran central étant placé de façon superposée pour être “flottant”. Le conducteur a, lui aussi, droit à son écran avec une dalle pour l’affichage des compteurs. Celle-ci est personnalisable et peut intégrer un affichage 3D.

La Classe E break dispose également de la dernière version du système multimédia MBUX, avec des menus réorganisés façon smartphone, et de nombreuses fonctionnalités comme la navigation à réalité augmentée ou des applications de divertissement comme TikTok, Zoom ou le navigateur Vivaldi. Une caméra à selfie et vidéo est d’ailleurs placée sur le haut de la planche de bord en option. Dessous, les buses de ventilation font le tour de l’écran et peuvent être à volets automatisés, tandis que des “routines” sont accessibles. Celles-ci permettent grâce à l’intelligence artificielle de mémoriser les équipements de confort les plus utilisés (sièges chauffants, température de climatisation, etc.) pour les proposer automatiquement dans certaines situations.

Essence ou diesel micro-hybride ou hybride rechargeable

Côté mécanique, le break Classe E dispose, comme la berline, de motorisations micro-hybrides essence ou diesel avec alterno-démarreur (diesel E 220 d de 197 ch et essence E 200 de 204 ch en France) et d’un bloc hybride rechargeable essence E 300 e (313 ch) dès le lancement. Son autonomie électrique est de plus de 100 km sur le cycle WLTP. D’autres motorisations PHEV diesel seront proposées plus tard, ainsi que les variantes sportives AMG. Le break est équipé d’un essieu arrière à suspension pneumatique de série, et peut disposer d’une suspension pneumatique intégrale Airmatic en option. En revanche, il ne dispose pas des roues arrière directrices contrairement à la berline, la priorité ayant été donnée au volume de coffre.
Comme la berline Classe E, le break sortira des chaînes de production de Sindelfingen, en Allemagne. La production débutera à l’automne, avec des premières livraisons prévues dès le mois de novembre. Pour le moment, Mercedes ne précise pas les tarifs de son nouveau break. Ils pourraient néanmoins être légèrement supérieurs aux 64 800 € requis aujourd’hui pour le diesel d’entrée de gamme.
Photos : DR.
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