L’heure de la retraite sonne déjà pour le MG ZS, qui passe à la seconde génération en reprenant le style et la motorisation hybride de la citadine MG3. Il tutoie ainsi les 200 ch et compte bien rendre la vie dure au Dacia Duster, lui aussi électrifié.
Même s’il ne parcourt les routes de France que depuis trois ans, le MG ZS est en fait plus vieux. Son début de carrière remonte à 2017 en Chine, et 2019 en Europe. Il est donc temps pour lui de prendre sa retraite, et d’être remplacé par une nouvelle génération plus moderne. A cette occasion, le SUV grandit (4,43 m de long, soit 11 cm de plus) et s’offre un faciès inédit, repris de la citadine MG3 et du nouveau EHS.
L’avant est totalement retravaillé avec une calandre plus basse et plus large. Cette grille alvéolée est surmontée de phares affinés, dont la signature lumineuse à LED en partie haute est reliée par un bandeau lumineux en bout de capot. Celui-ci paraît plus long, comme pour mieux accueillir la nouvelle motorisation hybride (voir plus bas). Le bouclier s’offre aussi de nouvelles prises d’air en forme de boomerang à chaque extrémité. L’ensemble n’est pas sans rappeler le Lexus LBX. La partie arrière est un peu plus conventionnelle, avec un hayon classique sur lequel viennent s’étirer des feux assez volumineux, et sans bandeau contrairement à la plupart des nouveautés ces derniers mois. L’épais diffuseur en plastique noir hérite d’un sabot argenté pour renforcer l’effet SUV, tandis qu’un antibrouillard central évoque furtivement l’univers de la F1.
MG publie une seule photo de l’intérieur. Mais celui-ci s'inspire logiquement de la MG3 avec des écrans plus imposants de 10,25" ou 12,3” selon l'équipement et placés plus haut que l’ancienne dalle au centre. La qualité perçue devrait s’améliorer avec des matériaux plus cossus, comme les contreportes en similicuir intégrant des surpiqûres. De même, les quelques centimètres gagnés en longueur pourraient offrir plus d’espace aux jambes des passagers du second rang. A vérifier lors d'une prochaine rencontre ! Le coffre se montre généreux pour la catégorie avec 443 litres en configuration 5 places, et jusqu’à 1 298 litres lorsque la banquette est rabattue.
On l’a dit, le MG ZS embarque pour la première fois une motorisation hybride, héritée de la récente MG3 Hybrid+. Il s’agit d’un quatre-cylindres 1.5 atmosphérique à cycle Atkinson, affichant 102 ch, associé à un moteur électrique de 136 ch et à une boîte automatique à trois rapports. L’ensemble développe 197 ch, soit 2 de plus que la citadine. Cette motorisation fonctionne grâce à une batterie de 1,83 kWh brut, un peu plus que la plupart des hybrides simples (1,2 kWh pour le Renault Captur E-Tech, 1,56 kWh pour le Hyundai Kona hybride…). Le fonctionnement devrait être similaire à celui de la citadine, avec des cycles de roulage électrique très réguliers en ville, et un passage de relais vers le moteur thermique à plus haute vitesse, autour de 80 km/h. Précisons que la puissance est uniquement envoyée aux roues avant (architecture traction) et que le poids reste contenu avec 1 390 kg en entrée de gamme et jusqu’à 1 420 kg dans la variante haut de gamme Luxury.
Grâce à ce bloc, MG annonce une vitesse maximale de 168 km/h et un 0 à 100 km/h expédié en 8,7 s. Les reprises semblent correctes avec un 80 à 120 km/h réalisé en 7,2 s selon la marque. Du côté des consommations, le moteur hybride permet de contenir la moyenne entre 5 et 5,1 l/100 km selon les estimations de la marque, tandis que les rejets de CO2 oscillent entre 113 et 115 g/km selon l’équipement. De quoi éviter toute forme de malus en France, contrairement aux anciennes variantes thermiques (1.5 106 ch ou 1.0 111 ch) qui devraient donc disparaître. Le ZS électrique, quant à lui, continuera sa carrière en reprenant la plateforme de la MG4 et de nouvelles batteries pour plus d’efficience d’après les bruits de couloir. Il pourrait se distinguer par un style légèrement différent à l’avant, comme c’était déjà le cas avec sa calandre fermée.
MG nous a habitué à des tarifs très attractifs (19 990 € pour la MG3 hybride) et reste fidèle à cela, notamment face aux Dacia Duster et Hyundai Kona. Ceux-ci sont respectivement affichés à 26 600 € et 33 800 € en hybride. De son côté, le SUV de MG s'affiche "en-dessous de 24 000 €" en entrée de gamme selon MG. Cette finition Standard est déjà bien équipée : écran 10,25" avec navigation et Apple CarPlay/Android Auto, écran conducteur de 7", capteurs de stationnement arrière avec caméra de recul, allumage automatique des phares, des essuie-glaces et démarrage sans clé. La finition Comfort (phares à LED, jantes alliage 17", écran central 12,3", capteur de pluie, accès sans clé) est quant à elle affichée en-dessous de 26 000 €, tandis que le haut de gamme Luxury (jantes alliage 18", vitres et lunette arrière surteintées, caméra 360°, sièges en simili-cuir noir, chauffants à l’avant et à réglage électrique côté conducteur, volant chauffant) est annoncé en-dessous de 28 000 €. MG précise que les commandes seront ouvertes dès le 2 septembre, pour des premières livraisons à partir du mois d'octobre.
| Prix (en €) | Standard | Comfort | Luxury |
| Hybrid+ 197 ch | 24 000 € | 26 000 € | 28 000 € |
Photos : DR.
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L’heure de la retraite sonne déjà pour le MG ZS, qui passe à la seconde génération en reprenant le style et la motorisation hybride de la citadine MG3. Il tutoie ainsi les 200 ch et compte bien rendre la vie dure au Dacia Duster, lui aussi électrifié.
