Cerner la stratégie de communication de Citroën en vue du lancement de son nouveau SUV en a embrumé plus d’un. D’une part parce que cette voiture arbore toujours l’ancien langage formel de la marque (logo, signatures lumineuses) bien qu’elle ait été dévoilée un an et demi après le concept-car Oli qui manifesta, dès l’été 2022, la volonté des équipes du design de changer d’ère pour les modèles de série à venir. Une recette déjà appliquée aux nouvelles C3 et C3 Aircross européennes, mais à laquelle s’est malheureusement refusé le SUV Basalt, bien qu’étroitement dérivé de ces derniers.
Une communication… hétérogène
Ce tout nouveau SUV coupé de poche, nous l’avions découvert pour la première fois au printemps dernier, sous la forme d’un showcar très proche de la série. Un modèle définitif dont Citroën a offert la primeur au marché indien, dès cet été, à travers divers canaux de communication, mais sans jamais diffuser quelconque set de photos officielles. Tout juste était-il possible d’observer l’objet du délit sur le site internet marchand, à travers des clichés de piètre qualité, ou via des vidéos publicitaires.
Enfin lancé au Brésil
Il aura fallu attendre ce début du mois d’octobre, et le lancement de Basalt en Amérique Latine pour que Citroën daigne fournir la presse en photos officielles. Un diaporama offrant enfin la possibilité de découvrir cette nouveauté dans ses moindres détails, ainsi que ses caractéristiques techniques. Aussi long que le nouveau Dacia Duster (4,34 m), il bénéficie d’un volume de coffre de 490 litres, tandis qu’il hérite de motorisations bi-carburation d’origine Fiat, synergies de groupe Stellantis oblige. L’entrée de gamme 1.0 l atmosphérique développe 71 ch en sans-plomb et 75 ch en fonctionnant à l’éthanol, un carburant très répandu au sein du Mercosur. En se dotant d’un turbo, ce même bloc dénommé FireFly culmine respectivement à 125 et 130 ch.
Une arrivée en Europe est-elle plausible ?
Sur le marché brésilien, le nouveau Citroën Basalt réclame au minimum 89 990 R$, soit près de 14 700 €, quand le haut de gamme s’affiche à 107 390 R$ approximativement équivalents à 17 700 €. Pour l’heure, la firme aux Chevrons n’affiche aucune volonté de commercialiser ce modèle sur le Vieux Continent, contrairement à Fiat dont la nouvelle Grande Panda repose sur la base technique de la C3 européenne. En effet, le constructeur turinois a récemment officialisé l’introduction d’un alter-ego du C3 Aircross, à travers une vidéo teaser floutant les lignes de ce SUV familial accompagné d’une variante au profil de coupé. Une présence qui laisse à penser que Citroën Europe pourrait également se laisser tenter par ce type d’architecture sur son marché national.
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Pour résumer
Après avoir été révélée en catimini sur le marché indien, la citadine des Chevrons se dévoile enfin sous tous les angles à l’occasion de son lancement au Brésil.