Une célèbre Nissan s’apprête à renaître de ses cendres sur la base technique de la nouvelle citadine tricolore. Une bonne nouvelle pour l’industrie automobile française.
On a tendance à l’oublier, mais bon nombre de voitures japonaises assemblées en France participent activement à l’effort de réindustrialisation de notre territoire, depuis plus de 20 ans. L’an dernier, la Toyota Yaris Cross, produite près de Valenciennes (Nord), a conservé son titre de voiture la plus produite en France (200 025 unités), après l’avoir chipé en 2022 à la Yaris, également assemblée sur ce site, au même titre que son clone Mazda 2. De son côté, si Nissan a récemment stoppé la production de la Micra, à Flins (Yvelines), le constructeur délègue toujours celle de nombreux utilitaires (Townstar, Interstar) à son partenaire Renault sur les sites de Maubeuge (Nord) et Batilly (Meurthe-et-Moselle).
Et ce n’est pas tout puisqu’une nouveauté s’apprête à rejoindre ce cercle très fermé des japonaises assemblées en France. Il s’agit de la sixième génération de Nissan Micra qui s’invitera prochainement sur le site de Douai (59) aux côtés de la récente Renault 5 E-Tech. Après quelques années d'errements stylistiques, sous couvert d’une soi-disante montée en gamme, la coqueluche asiatique renouera avec la jovialité qui fit le sel des générations post 2017, tout en se convertissant intégralement à une chaîne de traction 100% électrique.
En toute logique, elle fera sienne la plupart des technologies animant la R5 (moteurs de 90 à 150 ch et batteries de 40 à 52 kWh), et pourrait se laisser tenter par celles de l’Alpine A290 pour les besoins d’une déclinaison sportive badgée Nismo, comme préfigurée par le concept-car Nissan 20-23… dès 2023. Ainsi dotée, cette Micra de tous les diables revendiquerait 180 ch, voire 220 ch. On en saura plus courant 2025, lors de sa révélation officielle. Par la suite, il se murmure que Mitsubishi pourrait également recarrosser la Renault 5 pour investir le marché des citadines électriques. De quoi amplifier la pérennisation de l’usine de Douai pour de nombreuses années.
Une célèbre Nissan s’apprête à renaître de ses cendres sur la base technique de la nouvelle citadine tricolore. Une bonne nouvelle pour l’industrie automobile française.
